« UN ÉQUIPEMENT 5 ÉTOILES » (Marcel ESCALAS, président de l’association La Boule Lyonnaise Saramon)
Adresse
32450 Saramon, France
La parole du lauréat
Mené par son président Marcel Escalas, le club « La Boule Lyonnaise Saramon » regroupe des passionnés qui pratiquent et œuvrent à la promotion de ce sport de boules depuis de nombreuses années. Pourtant, l’âge moyen des licenciés allant en augmentant, il faut amener les jeunes générations à la découverte et à la pratique de cette discipline. C’est ainsi que régulièrement, des séances d’initiation sont proposées au public scolaire de Saramon et alentours.
En 2018, la commune inaugure une nouvelle salle multisport, dont l’utilisation est répartie entre les établissements scolaires, le club de boule lyonnaise et les pratiquants du futsal. Cependant, un complément d'aménagement intérieur est nécessaire pour la pratique optimale de la boule lyonnaise. Un plateau technique, des panneaux lumineux et des gradins permettraient au club de Saramon d’ouvrir sa pratique aux jeunes dans les meilleures conditions, tout en étant à même d’organiser des compétitions de haut niveau.
Au moment du lancement du premier Budget Participatif, Marcel Escalas et son équipe perçoivent l’opportunité pour leur club et décident d’entamer la démarche. Deux personnes s’investiront sur le projet et, profitant d’une réunion d’information sur le BPG à Saramon, les membres du club de boule lyonnaise présentent le projet à l’équipe du BPG, qui ne le modifie pas et valide le chiffrage à 10500€.
Le réseau famille-connaissance ne suffit pas.
Marcel Escalas et les boulistes saramonais écoutent alors avec attention les conseils relatifs à la campagne en faveur des projets du BPG. C’est ainsi qu’ils vont tenter d’impliquer un maximum de bénévoles et se rendront sur le marché de Saramon pour aller au contact direct des votants de proximité. « Le réseau famille-connaissance ne suffit pas » affirme aujourd’hui Marcel Escalas. C’est pourquoi le réseau de la Fédération Française de Sports de Boules sera sollicité, dans le département, mais aussi pour engranger les soutiens sur le plan national. Tous les moyens sont bons pour promouvoir le projet : bouche-à-oreille, téléphone et courriels utilisant l’affiche fournie par le BPG. C’est un travail intense, qui demande un investissement quotidien. « Il faut relancer et en parler tous les jours », confie Marcel Escalas, qui se souvient qu’il n’était pas optimiste à la vue du compteur des votes par Internet avant la clôture des suffrages en mairie.
Et pourtant, cet investissement porte ses fruits. Le jour du dépouillement des votes sur bulletins papier au Conseil Départemental, Jean-Pierre Salers, conseiller départemental du canton Astarac-Gimone, contacte Marcel Escalas pour lui annoncer que le projet du club de boule lyonnaise de Saramon est lauréat du premier Budget Participatif Gersois.
Impossible à financer sans le BPG.
Après signature de la convention avec le Département, la somme d’argent obtenue est versée à la mairie de Saramon, car le bâtiment multisport est communal. L’inauguration se fait en juin 2019, en présence du président Philippe Martin, qui apposera sur un mur de la salle la plaque attestant le financement par le BPG.
Depuis, Marcel Escalas et son équipe se réjouissent car les nouvelles installations sont parfaites et permettent d’organiser des compétitions dans un grand confort. Le public est désormais bien installé pour suivre les rencontres et les compétiteurs disposent à présent d’un tableau électronique permettant 4 parties simultanées. Marcel Escalas évoque même « un équipement 5 étoiles », qui aurait été impossible à financer sans le BPG.
A Saramon, les scolaires et centres de loisirs peuvent donc être initiés à la boule lyonnaise dans des conditions optimales et les membres du club « La Boule Lyonnaise Saramon » se félicitent de ce parcours au BPG.
Avec le recul, Marcel Escalas conseille aux futurs porteurs de projets au BPG de bien préparer leur projet, de s’entourer d’un maximum de bénévoles pour le porter et d’exploiter tous les réseaux possibles pour fédérer les votants. Il confie : « C’est prenant. A la fin, il nous tardait de pouvoir souffler un peu ». Mais aujourd’hui il est fier du travail accompli et assure : « C’est une très bonne idée du Conseil Départemental